Djéma, génération malsaine...

Le ministere de l'immigration n'est qu'un nom pseudo democratique
D'une entitée politique à caractère pigmento selectif.
J'invente les termes capable de caracteriser les actes tellement créatifs
D'un nain scandaleux capable d'antagonismes lucratifs.
On doit pas tous avoir grandi dans le meme pays pour en arriver à élire
Un personnage hyperactif aux jambes trop courtes en plein delire.

Me reproche pas d'le juger sur son apparence,
Ce serait bien mal venu venant d'un dictateur
Distinguant les gens en fonction de  leur couleur.
J'avais toujours trouvé louche ta surexposition mediatique,
C'est sûrement dûe à une carence au niveau carisme, j'pense
Quand on mise tout sur son apparence.

Si un jour j'pouvais t'ecrire une lettre comme Fabe,
J'eviterais de te vouvoyer toi qui ose parler de "violent de naissance",
Ce qui revient à croire qu'un gène génere chez certaines "races"
Employons tes mots - une violence propre et distinctive.
Si ça ce n'est pas faire preuve de racisme, j'ai du mal comprendre l'envolée du fascisme.
A l'inverse de toi, j'en profiterais aussi pour te rappeller que les francais
Ont non seulement des devoirs mais aussi des droits connard.
Excuse moi de m'emporter, mais quand on a pas ce qu'on aime, ça fout les boules hein,
On a pas tous le destin fabuleux d'Amelie Poulain.
J'ajouterais qu'on est entrepreneurs et comme c'est mort,
On passe nos nerfs sur fond sonore,
C'est tout à notre honneur, les gens kiffent nos co-mor,
Pourtant on est pas star,
On mène une vie de zonar à la Ol' Dirty Bastard,
Et basta!


La vie n'est qu'une eternelle prise de tete entre les deux voix de ta raison,
Mais comment comprendre les jeunes qui peuvent voter sarko?
C'est revenir a casser une branche de leur arbre généalogique gros,
Autant mettre une balle dans la tete à ta grand mere bouffon.
Le petit nicolas n'est qu'une fouine rusée,
Capable de passer un casting pour apparaitre
Visage flouter dans le dernier film de Snoop
Capable de conformer la jeunesse et celle qui va naitre.
Il veut dominer, dicter ses regles, et casser le moove.
Seul but, t'faire rentrer dans le moule.

Enthousiaste et anxieux, j'attends de vivre,
l'instant de vrai bonheur où mon equipe arrive.

Au match d'ouverture, l'espoir qui me soulève,
me rapproche des sommets que je n'atteint qu'en rêve.

Le retour de mon héro illumine la journée,
et dissipe mes soucis dans la brume de l'été.

La clameur de la foule qui salue un exploit,
me plonge dans un passé de fierté et de joie.

Si parmis les fans c'est moi qui cri le plus fort,
c'est que j'ai joué à ce jeu et je peux y jouer encore.

Un jour, une de mes balles s'est envollée si loin,
que porté en triomphe, j'ai quitté le terrain.

Ce jeu est tout pour moi et je suis tout pour lui,
chez nous de père en fils, il se transmet et s'enrichit.

Mon garçon est jeune encore mais laissez moi le temps,
de lui montrer ce que je sais et d'en faire un géant.

Je sens que je suis tout près, qu'il suffirait d'un rien,
pour que je redresse la barre et que tout aille enfin bien.

Je peux aider mon equipe à reconquerir sa gloire,
en changeant un ou deux mots à la meme histoire.

Quand j'entends les joueurs dirent que c'est pour eux qu'ils jouent,
la douleur s'installe en moi et creuse son trou,

Car c'est le Fan qui paie pour les voir jouer,
c'est Lui qui leur accorde richesse et celebrité.

Les joueurs l'ecoutent mais ne l'entendent pas,
et les larmes qu'Il retient, eux ne les voient pas.

Tant de cupidité me gache le plaisir,
et j'ai trouvé le moyen d'en finir.

A la façon d'une aile, ma plume me jete en haut,
me fais cracher mes soucis, me libere de mes maux,
ce que je ne parviens pas à dire, je l'écris avec des mots.

Sans vraiment savoir où toi tu allais, je suivais mes fleches, esquivant celles tirées par les poucaves pour le moment,
mais sucombant a celle que Cupidon m'avait gardé en guise de remerciement pour tant d'annees d'espoir cimenté.
La meme incompréhension, les memes questions, rien d'autres que des points d'interogations.
Mes seuls souhaits étaient que tout marche pour toi meme si dans ma tete tu m'oubliais
et ne pensais qu'à celui qui contre ton gré avait tes yeux fermé.
Voila un ange privé d'ailes, si près de moi sans que je le sache, un fils de lache me privé d'elle.

Parceque trop de jeunes filles cherchent la solution de l'équation de leur vie dans le X,
Parceque trop de jeunes trouvent la satisfaction dans la baise et la zeb,
Parceque l'alphabet se justifie quand le "o" d'oseille s'intercale entre la haine et la paix,
Parcequ'on essaie plus de se relever mais qu'on se contente de pleurer sa peine,
Parceque c'est la vie qu'on mene qui au suicide trop de jeunes amene,
Parceque Sarko veut nous Karchériser et traite les pauvres comme de vulgaires objets,
Parceque Chirac part en vacances avec mon blé pendant qu'Villepin ne comprend rien,
Parcequ'encore en 2006 trop de femmes se font maltraiter et sont en vente comme des objets,
Parcequ'encore en 2006 trop souvent enfance rime avec maltraitance et croissance avec violence,
Parcequ'en toute impunitée Bush assasine et ne prend pas pour exemple Martin Luther mais Jacques Mesrine.

J'ai la haine parcequ'au fil des jours les infos me donnent envie de dégueuler, ma vie l'envie de gueuler, les mecs en cage la rage de m'exprimer pour ceux qui ne voient plus le jour et courent apres une lueur d'espoir ombragée par des chiens qui ont le pouvoir de nuager le ciel de tous ceux qui aspirent à un dégagé.

Parceque ton pere patiente 4 heures pour un parloir de une demi-heure ecourté parceque le surveillant a envie de pisser,
Parceque les matons se font appellés surveillants au placart mais ne sont jamais là pour voir qu'un détenu se pend et en silence part,
Parcequ'il te faut prévoir une semaine à l'avance tes envies, tes maladies, tes maux de tête, tes rages de dents,
Parceque le juge se prend pour Dieu Tout Puissant, Camaro pour un dealer, Pokora pour un chanteur, Kossity pour une terreur,
Parceque Madjé vit une triste existance bien qu'je fasse tout pour la lui éviter, j'aimerais l'aider à s'en tirer,
Parcequ'avec Bac + 8, tu te leve pour l'A.N.P.E. , qu'l'arbitre ne voit pas le passage en force du C.P.E.,
Parceque l'inquiétude de nos parents noie leurs joues dans un flot de larmes,
Parceque trop de mecs delaissent le flow pour user l'arme...

Plus les jours passent plus le bonheur semble illusoire,
Il laisse place à un paquet de menaces,
N'est qu'illusion comme une proportion de chance élevée de ne pas finir appauvri dans ce pays,
Comme une rêve doré qui s'efface dès qu'on s'approche de lui pour l'effleurer,
Qu'on t'as soufflé dès ton plus jeune age et qui s'écroule par la réalité d'une scolarité désintéressée,
T'essais de t'en sortir, tu taf en interim à plein régime,
T'enchaines les missions, qu'une impossible c'est réussir.
Tu rentres le soir cané, même plus la force de vivre ta fin de journée,
Tu t'endors sans bouffer, tu veux un avenir qui promet pour tes enfants
Qui ont même perdu le droit de manifester.
Les lacrymos des CRS étouffent au fil du temps c'qui restait de leurs cerveaux.
Et si le cri de raliement des plus grands fils de chiens, de batards,
N'est qu'une sirène de chtar' t'étonnes pas d'retrouver les restes de ton fils sur un trotoir,
Tard le soir ou même le matin tôt, pour vouloir faire comprendre au pouvoir
Que son futur devrait prendre forme hors de ce mouroir où mourir sans mouvoir,
n'ira plus émouvoir de vieux blafards en costar noir ...

Juste une rature de plus sur ma feuille,
car ma main ne peut pas suivre le dévers de haine,
qui se transforme de mes veines en versets de peine,
juste une rature de plus.

Maman j'ai trouvé de quoi manger, un metier plein d'honneur,
Tu vas etre fiere de moi, tu peux le dire a papa,
Je vais etre là pour ceux qui en auront besoin,
je vais aider des gens, je vais les guider,
les defendre, je serais quelqu'un de bien, d'honnete,
mais qui ne marche pas a la baguette,
un citoyen avec des droits mais surtout des devoirs a accomplir,
et je vais communiquer avec ceux qui essai de s'affranchir
pour raisonner, les empecher d'emprunter de mauvais chemins.
Oui je vais a la fois etre educateur,
un juge, un compensateur
de ceux qui exerce trop mal cette profession,
un decideur, un mec multi-fonctions,
je vais pouvoir fonder un foyer, je suis bien dans ma tete,
j'ai meme trouver une femme qui est prete
a s'engager meme si mon metier lui fais peur.
Pas d'erreur possible, plus rien ne me fais peur...


Maman, salut c'est moi,
je vais meme pas te demander comment ca va,
tel'ment mon cas m'inquiete, je vis trempé dans les barettes,
les collegues trempent de plus en plus, les détenus ne tremblent plus,
on me crache au visage, je suis la risée de toute une nation,
les espoirs fondés n'étaient qu'illusion,
ils cherchaient juste un donneur de coups de baton,
même à l'école mes enfants se font frapper, j'en peux plus j'ai vu ma femme se barrer.
Moi même je suis dans des histoires malsaines, je prends part à des lynchages
où on assenent des humiliations, y'a pas qu'les militaires qui prennent part a certaines malversations,
mais je ne fais que suivre le troupeau, je ne vois pas le mal,
au fond je ne suis qu'un rouage de plus, un esprit abrutis par leur ecole de police, du vice,
comment j'ai pu croire changer quelque chose,
comment j'ai pu voir mon collegue violer cette fille sans agir,
comment j'ai pu croire changer quelque chose,
comment j'ai pu boire autant et faire d'mes enfants des martyrs...


A suivre...

06 juillet 2004,
Djéma toujours bloqué derriere cette porte blindé
comment ca va frere? Ici y'a plus de place,
on s'entasse tous. Certains revent de tass'
J'reve plus d'une place aupres d'ma famille,
aupres des miens, les seuls qui savent mon chemin.
C'est chaud pour moi mec d'me projeter dans l'avenir,
merci pour les mandats, j'm'areterais pas de t'ecrire,
trop besoin de parler avec quelqu'un qu'je connais
pour faire sortir une partie de mon esprit d'la zonpri
rassure pour moi ma famille, dis leur que t'as des nouvelles,
que je vais bien. Ici c'est l'ecole du vice,
plus city vice que le pays a alice,
dehors je sais plus trop comment ca se passe,
meme perdu le gout d'regarder la télé.
Meme le papier manque,
la bouffe lyophilisée me fais maigrir de jour en jour,
j'ai mal au dents, les cheuveux long,
ici t'apprend a deshumaniser l'individu,
individuel est la tactique a adopter,
j'adhere à l'egoisme sans avoir honte de le dire
car ici c'est ce qui te fais survivre
aucune bouffee d'air, meme les sourires sont etouffés.
Tu sais j'voulais pas, qu'ca finisse comme ca.

Le pire dans tout ça,
c'est que ce courier je l'ai ecrit
sans jamais avoir personne a qui l'envoyer.
Ce que je veux te faire comprendre
c'est que t'es dans la merde tout seul, t'existe plus.
Donc mec si tu veux pas voir ton frere finir au cimetiere
malgres les arestations policieres et la fierté de ton pere,
le laisse pas s'trancher les arteres,
ce qui pour toi est une misere serait pour lui un grand bol d'air.

Pardonner sans oublier, c'est comme caresser une gravure
L'envie de se venger, tu t'attaches au passé, pas au futur
on dit qu'il te faut avancer, arreter de penser,
mais elle l'a trop chercher du tort a ton esprit elle  a causée.
De plus en plus agressif, les gens te trouvent bizare,
de plus en plus pensif, ils ne voient pas que ton esprit s'égare,
le peintre aux pensées malsaines prend pour tableaux une vie : la sienne.
Chaque coup de pinceau à son destin appartiennent.
Le soir tard dehors à errer dans la rue,
des gars trouvent chelou son attitude et sa demarche
ne veux pas rentrer chez lui pour ne pas faire de conneries,
ses enfants et sa femme seraient des cibles ideales.
Laissons les premiers de coté, elle est la cause de ses projets macabres.
Tromperie devenue si banale qu'on ne se marie plus pour ne pas avoir a divorcer.
Une vie d'épave, touchée par une enfance cabossée,
retapée par l'amour pur d'une femme pour qui il a tout donné,
il lui aurait decroché la lune
ou meme construit un carosse,
elle lui a rendu en retour des mensonges attroces,
des heures sup' au boulot, les retards du metro
le rendent aujourd'hui parano.
Il ne sait plus quoi croire. Combien de fois est-elle aller trouvée celui qu'il qualifie de batard?
Tard le soir? ou bien le matin tot?
Au bord du precipice a noyé au goulot ses principes.....

A suivre...

Trop lon time
mon coeur a saigné, la vie m'a enseignée,
qu'on n'respecte pas les femmes, qu'elles présentent un danger,
comme une bombe dans un tro-mé, qu'il faut voler pour manger,
qu'la vie honnete est pour les faibles et qu'être fort c'est braquer.

Combien de temps encore crois-tu qu'on va pouvoir supporter
cette destruction, cette reduction de la place de la paix.
Rends toi bien compte que tout est planifié et que c'est l'issue qu'ils souhaitent
à tout ce merdier.

L'autodestruction, voila cki nous attend,
Je vois pas d'autre solution si ce chemin on prend.
J'te cause pas d'religion ni d'dévotion,
seulement d'évolution
et c'est le bois du feu de mon son.

Parcque trop de batards se sont cru aptes,
à dessiner des traits sur des cartes,
au nom d'une nation, à enlever la vie à de millions d'innocents,
trop de petites filles vivront sans leur papa à la maison,
trop d'enfants veront leur mère sombrer sous les cachetons.

La maurosité actuelle m'enleve le gout de vivre,
m'enlève le gout des aliments, réveille mon côté sentiment,
relève ma tête des sentiers sans décider d'subir, les choix des gouvernements.

Des enfants infirmes, des écoles détruites, beaucoup trop d'villages ravagés.
Des décors nikés, des arbres qui fument surplombent les défunts entassés.
Même les cimetières se sont fait souffler par les nombreuses frappes au mortier.
Les larmes me montent alors qu'à Bagdad les armes grondent.

En Afrique, ajoute les guérilla au sida et tu comprendra le veritable sens du terme extermination interne.
Trop d'pays se croient externe à tous ça, alternent compation ironique et blagues racistes périodiques.
Les tractations ne peuvent aboutir, la faim vient faucher les enfants dans leurs sommeils,
l'espèce humaine touche à sa fin, tout ça pour l'oseille.

Je m'degoute moi meme, me sent coupable,
quand j'vois le frere a mon pote qui part en cage.
Avant on lui volait des sourires,
juste au dessus ses yeux éblouis,
dans lesquels on lisait l'innocense qu'possede un petit.

Aujourd'hui c'est d'sa liberté qu'on vient d's'emparé
et j'me dit qu'dorénavant sa mere ne pourra plus l'embrasser.
Il va sortir en flambant : "la prison c'est kiffant..."
Mais qui a fait les efforts pour ktu tiennes fort?
Ta famille, celle pour qui ton etoile brille.

Ta beau copiner avec des mecs,
qui s'vantent d'etre aller en g.a.v,
qui viennent en fait de famille gavées,
et qui sont juste bon a aller tapiner.

De nos jours la violence gangrene la jeunesse,
abrutie par tony montana et ses prouesses.
On y est tous passé, donc detournons les de l'étape zonpri,
car trop d'placard on a pris.
La fatigue assome nos parents,

J'me pretend pas la voix d'la raison
car il n'y en a qu'une et moi même g déraper
Je déraperé encore, cette génération dégénere,
le sexe a la télé réhitère les envies sadiques des violeurs,
des pointeurs de mineurs, dominer les fais rever.

Mais en même temps les jeunes pensent a niquer à 10 ans,
tu crois que c'est dû a quoi? Le CSA me fais rigoler.
Les programmes bien degueulasse viennent encrasser la télé,
l'image de la femme, l'image de la mere s'en trouve dégradée.

Ca m'désaspere de voir des culs en pagaille,
des chattes dans une pub d'eau minérale.

Inculquer le respect devient illusoire,
les prof depuis bien longtemps ont arrété d'y croire.

Les jeunes se suicident car peu de main leurs sont tendues,
les moqueries de jeunesses rendent l'enfant éperdu,
on grandis tous seuls, même entouré.
La solitude j'ai connu, je sais comment ca fais mal,
on considere l'anorexique comme un animal.

Quand t'es au bord du gouffre, que tu souffre,
juste un seul souffle suffit à faire de toi un sous fifre,
un enfant triste, à t'enfoncer au fond du fossé,
à faire de toi un jeune défoncé, rares sont les cordes lancées,
la bétise humaine s'en trouve renforcée.                                  (2'40)

Génération malsaine, c'est pas pour prôner la haine,
ni rentrer dans l'arène de ceux qui utilisent ce son,
c'est pour parler des problêmes car trop de gens en ont.
On a trop grandi dans la violence, dans un monde sans indulgence.

La france d'aujourd'hui fais penser à un pays qui s'auto-détruit,
où les générations grandissent dans une nation,
qui trouve aux problèmes les solutions
dans la prison, les CRS,
leurs missions me desinteresse.

Plus trop de quoi aller faire les comissions,
donc les jeunes se rabattent sur le vol à la tire,
finissent leurs soirées fracassés dans les tires
pour oublier leur galère, passent le temps, ne parlent pas vraiment
ne se confient jamais, et quand tu as des projets,
t'inquietes pas, on est là pour rigoler.

Pour te rapeller d'où tu viens, pour calmer ta faim.
Comme le dis si bien Oxmo, les diplômes se ressemblent dans le ghetto.
Te demandes pas pourquoi.

Generation malsaine, c'est la mienne, c'est la tienne,
c'est la leur, et plus les années vont passées et plus on va avoir peur.          (3'40)
C'est pas leur soit disant justice qui va me donner de l'espoir,
pendant qu'un voleur en détention provisoire, dors,
dehors les violeurs traquent des gamines le soir,
pres des square.

Apres deux trois verres de trop dans un bar,
les pensées du comissaire s'egarent,
sa vision du monde anti-noir me pousse à croire
qu'était volontaire, la bavure que j'ai cru voir.

Tu vois un frère vole une caisse, on le bute,
un flic vole la vie à un frere, on le mute.

Cinqu ans apres l'an deux mille, c'est la jeunesse qui a bugger.
Qu'ça soit garçon ou fille, trop d'famille en danger.
Les valeurs sont perdues, la fumette au primaire detruit ton p'tit frere,
C'est toi qui a servis d'exemple, qu'est-ce qu'tes parents peuvent y faire?