Pensees

Trop lon time
mon coeur a saigné, la vie m'a enseignée,
qu'on n'respecte pas les femmes, qu'elles présentent un danger,
comme une bombe dans un tro-mé, qu'il faut voler pour manger,
qu'la vie honnete est pour les faibles et qu'être fort c'est braquer.

Combien de temps encore crois-tu qu'on va pouvoir supporter
cette destruction, cette reduction de la place de la paix.
Rends toi bien compte que tout est planifié et que c'est l'issue qu'ils souhaitent
à tout ce merdier.

L'autodestruction, voila cki nous attend,
Je vois pas d'autre solution si ce chemin on prend.
J'te cause pas d'religion ni d'dévotion,
seulement d'évolution
et c'est le bois du feu de mon son.

Parcque trop de batards se sont cru aptes,
à dessiner des traits sur des cartes,
au nom d'une nation, à enlever la vie à de millions d'innocents,
trop de petites filles vivront sans leur papa à la maison,
trop d'enfants veront leur mère sombrer sous les cachetons.

La maurosité actuelle m'enleve le gout de vivre,
m'enlève le gout des aliments, réveille mon côté sentiment,
relève ma tête des sentiers sans décider d'subir, les choix des gouvernements.

Des enfants infirmes, des écoles détruites, beaucoup trop d'villages ravagés.
Des décors nikés, des arbres qui fument surplombent les défunts entassés.
Même les cimetières se sont fait souffler par les nombreuses frappes au mortier.
Les larmes me montent alors qu'à Bagdad les armes grondent.

En Afrique, ajoute les guérilla au sida et tu comprendra le veritable sens du terme extermination interne.
Trop d'pays se croient externe à tous ça, alternent compation ironique et blagues racistes périodiques.
Les tractations ne peuvent aboutir, la faim vient faucher les enfants dans leurs sommeils,
l'espèce humaine touche à sa fin, tout ça pour l'oseille.